C’est en tout plus de 500 décideurs européens et 2 000 africains qui sont attendus sur un programme qui se déroulera les 24 et 25 octobre prochains.
5 secteurs ou filières
Les secteurs pressentis à ce stade sont : la santé avec un travail spécifique sur le faux médicament et sur les infrastructures hospitalières. L’agriculture et l’agroalimentaire où les besoins sont énormes. L’énergie et l’énergie renouvelable, c’est à la fois un enjeu, mais c’est aussi un secteur sur lequel de nombreux financements sont fléchés, reste à trouver les partenariats adéquats. Bien sûr le BTP et les infrastructures. Et enfin le digital qui est en émergence.
On y ajoutera la sous-traitance industrielle et le secteur pétrolier et para pétrolier, ainsi que celui de l’équipement pour le tourisme.
En 2018, le programme sur la santé a connu un succès important et l’organisateur compte recommencer toujours sous l’égide de Nora Béra l’ancienne Ministre de la Santé qui coordonne les interventions.
Les rencontres Africa ont aussi créé de nouveaux formats en 2018 : les speed-matchings sectoriels. « C’est une formule originale qui correspond très bien dans son format à l’Afrique : vous mettez 50 personnes d’un secteur donné dans une salle, de toutes les nationalités, et vous leur faites échanger des cartes de visites pendant 2h. C’est très efficace, cela agrandit fortement le carnet d’adresses et c’est convivial. »
Les inscriptions sont ouvertes depuis quelques jours et déjà plus de 200 entreprises européennes ont déclaré leur intérêt pour cette manifestation leader qui a pris un véritable tournant vers le business en organisant des programmes et pavillons sectoriels au sein de cette grande manifestation.
Du business à faire avec l’Europe et l’Afrique
« Pour les entreprises sénégalaises, je pense que les Rencontres Africa au CICAD est le lieu parfait pour y développer des relations d’affaires. D’ailleurs, ce sont les décideurs internationaux participants aux Rencontres Africa 2018 qui se sont prononcés pour le Sénégal en 2019 ! Et pour cause : notre croissance est perçue comme bonne et constante, la découverte du gaz et du pétrole servira de relais de croissance dans les 3 à 4 ans à venir, etc. Ainsi, notre pays présente des opportunités d’investissement comme rarement nous en avons connues. C’est donc dans ce moment où les intentions de partenariat avec nos entreprises sont fortes que nous devons être présents. »
La nécessité de s’inscrire en amont
Un numérus clausus à 500 entreprises européennes a été défini afin de conserver la qualité de la manifestation. Mais aussi pour bien les intégrer au programme de la manifestation et aux rendez-vous professionnels.
« Nous allons demander aux entreprises européennes de s’inscrire très en amont de la manifestation afin de pouvoir leur offrir une prestation adéquate et de pouvoir recruter des entreprises africaines avec de véritables occasions d’affaires, concrètes. Les décideurs européens y ont tout intérêt. Nous proposerons également des prestations de gestion de rendez-vous sur-mesure avec des garanties, qui seront réalisés par des partenaires reconnus sur place. »
Les tarifs d’inscription qui ont été définis sont assez attractifs : à partir de 200.000 CFA ce qui comprend le matching de rendez-vous sur place, les déjeuners, les conférences et ateliers… Une prestation de gestion de rendez-vous personnalisés peut aussi être proposée par l’organisation en option.
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Sources : classe-export.com ; Philippe Cordier, Président de Ceemo SAS